À Propos…

Il y a deux mille ans, aux quatre coins de l’Empire Romain, les communautés chrétiennes naissantes communiquaient entre elles par voies épistolaires. Épître vient du latin epistula et du grec epistole qui signifie lettre, courrier. Le nouveau Testament est en partie constitué de ces lettres. De ces épîtres envoyées par St Paul, St Pierre, St Jean ou St Jacques aux premières communautés chrétiennes.

Deux millénaires plus tard, la Nouvelle Alliance a embrasé le monde. Avec 2,2 milliards de fidèles, les trois années de vie publique du Christ ont engendré le plus important mouvement religieux de toute l’histoire de l’humanité.

Si le christianisme se porte bien en Amérique, en Afrique ou en Asie, et s’il n’y a jamais eu autant de chrétiens dans le monde qu’aujourd’hui, en Europe, en revanche c’est l’effondrement. Un effondrement qui s’est fait en silence sans que personne ne s’en aperçoive vraiment, en l’espace de trois générations.

Cet effondrement est tel, que certains comme Pierre Muscovici, député Européen, semble même jusqu’à nier que l’Europe fut un jour chrétienne. Pourtant il suffit de constater que de la Finlande à l’Espagne au centre de chaque village européen se dresse une église. Cet effondrement est tel, que pour expliquer ce qu’est le carême, les média le définissent comme le Ramadan des chrétiens. Cet effondrement est tel, que le christianisme est devenu incompréhensible voire étranger à bon nombre d’européens. En 1990, Télérama titrait comme par provocation « La Trinité n’est pas seulement une station de métro ». Les gens ne fuient pas l’Église, ils ne la connaissent pas.