Dans cet extrait Guillaume Cuchet, historien, pose un regard lucide et percutant sur la sociologie de l’Eglise catholique en France et montre quels en sont les atouts mais aussi les risques.
Intégralité de la conférence ici : https://youtu.be/sjWA43_7w5k
Sommaire
0’15 : Une réserve de catholiques culturels.
50% des français se disent catholique. Guillaume Cuchet montre l’articulation complexe qu’il y a entre le catholicisme culturel et le catholicisme culturel (les pratiquants).
5’30 : L’école privée.
Il s’agit de la dernière interface de masse entre l’Eglise et les français.
6’20 : Existence d’un « noyau dur ».
Il existe au sein de la « bourgeoisie française » un noyau dur de catholiques pratiquants, engagés et très impliqués. Ce noyau dur n’est pas du tout déclinant. Il fait beaucoup d’enfants et porte une grande attention à l’éducation chrétienne de la future génération. Ces catholiques engagés et socialement favorisés sont une chance de l’Eglise et sans équivalant en Europe.
Guillaume Cuchet souligne néanmoins le danger de l’entre-soi, d’une Eglise de « Happy few ».
L’Eglise a une sociologie en U. D’un côté des catholiques issus de la bourgeoisie, et de l’autre des catholiques issus de l’immigration, mais la classe moyenne gauloise a quitté l’Eglise.
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